10è Printemps des Poètes : Poème du 8 mars




Poème du jour



La propre au chant

Lorsque le soir jette sa nappe trop pure
Sur le trou de l'azur et le cri de la bête
Les mots jamais lavés
Et la peine triviale
Parle mon frère
Car j'ai les mains qui pleurent
Est-ce que le vent commence à la cascade ?
Pourquoi ai-je les mains qui pleurent ?
Parle je te prie
Le vent rouvrira-t-il sa lessive de mots ?
Donne-moi mon nom dessine mon murmure
Oh ! la pelote du coeur !
- Soupir d'une étonnée de sa douleur
Se pose sur un doigt un mince oiseau de joie
On ne saura lequel
On ne saura de qui

Gabrielle Althen

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